mercredi 23 décembre 2015

The Giver par Lois Lowry


Synopsis

Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont "élargis", personne ne sait exactement ce que cela veut dire.
Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté.
Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire.


Plus d'infos

Auteur : Lois Lowry
Titre : Le Passeur
Titre original : The Giver
Editions : Houghton Mifflin (anglais)
Genre : Utopie
Pages : 225
Bande-annonce du film : 






Mon avis


      J'ai lu pour la première fois la version française il y a plus ou moins deux ans. Je l'avais trouvé par hasard chez moi, mon frère aîné ayant dû le lire pour l'école auparavant. Je me souviens que l'histoire m'avait particulièrement marquée et je ne pense pas avoir jamais lu quelque chose de semblable jusqu'à présent.

     Je n'ai jamais lu la suite parce que je me suis perdue dans toutes les éditions françaises et ce n'est qu'après avoir acheté Le fils qui j'ai découvert l’existence des deux tomes du milieu (n'existant pas dans cette éditions-là etc). Tout ça s'accumulant, j'avais laissé tomber cette série mais la vidéo de Justine (FairyNeverland) m'a motivé à la reprendre mais en anglais cette fois (en plus les couvertures sont super jolies).

      Beaucoup de choses sont frappantes dans ce roman, il amène des réflexions humaines qui, pour moi, sont vraiment intéressantes. Là où dans Hunger Games, par exemple, on évolue dans un monde néfaste, il paraît évident que les choses doivent changer, ici tout est fait pour que les gens soient heureux, égaux et en sécurité, et ce, sans que cela ne soit aux dépens d'une majorité.

      Pour cela, il faut faire des sacrifices. J'étais sans voix lorsque j'ai découvert que les gens dans ce roman sont incapables de discerner les couleurs ou encore refuse d'utiliser le verbe "aimer" sous prétexte qu'il est imprécis. On pourrait trouver ça horrible mais l'histoire nous prouve qu'il a une bonne raison derrière chacun de ces sacrifices et ça en est d'autant plus effrayant.

      Ce livre est très intelligent, il n'est pas de ceux que l'on oublie après quelques semaines. Ce n'est pas pour rien qu'il a reçu un prix littéraire et est encore édité aujourd'hui, plus de 20 ans après sa sortie.

      Le niveau d'anglais est facile et à part quelques mots qui ne sont pas utilisés couramment je n'ai eu aucun problème de compréhension. De plus, ce roman est court et se lit rapidement. Il peut très bien faire office de première lecture V.O. si vous le désirez.

    Je n'ai pas apprécié l'adaptation cinématographique et pourtant j'ai vu bien pire. La romance qu'ils ont rajoutée était  franchement un défaut selon moi. Ça et les autres détails qui n'étaient pas dans le livre avaient à chaque fois tendance à rendre, par exemple, le principe sur les émotions bancale. Les dialogues sont niais mais le visuel est magnifique. Ils ont beaucoup travaillé les jeux entre le noir et blanc et les couleurs.


Ma note : 4,5/5

-Justine-

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